L’Internet comme technologie de « plusieurs à plusieurs » est un ensemble de groupes sociaux (construits et émergents), de réseaux, d’équipes et de communautés. Cette technologie permet une coordination, une coopération et une interdépendance entre les internautes. Certaines applications (Amazon, Digg…) permettent une  « sagesse des foules » (the wisdom of crowds) à travers des rapports et des interactions. Les technologies de communication facilitent la formation de groupes dans le contexte du web social ». Parmi les groupes sociaux les plus importants du point de vue sociologique se trouvent les communautés » (1). La coopération dans les communautés d’Internet est une communication et un mutualisme entre internautes. Ce billet s’intéresse à ce mutualisme et à la mise en relation dans le groupe qui se comprennent à travers la métaphore de la communauté d’abeilles et de leur pollinisation.

 » Si nous prenons l’exemple  […] des abeilles…, il apparaît un comportement émergent, effet global qui résulte de l’application de règles locales. Les études réalisées par les éthologistes ont montré que certains comportements collectifs des insectes sociaux étaient auto-organisés. L’auto-organisation caractérise des processus au cours desquels, de l’organisation  émerge au  niveau collectif, à partir d’une multitude d’interactions simples entre insectes, sans être codées explicitement au niveau individuel  » (2). “La pollinisation est un exemple typique de mutualisme. Elle implique des individus appartenant à d’espèces différentes, l’insecte et la fleur, et leur permet d’augmenter mutuellement leur succès reproductif. En permettant à l’abeille de s’approvisionner, la plante s’assure que l’insecte dispersera son pollen sur de longues distances. La pollinisation augmente le succès reproductif de l’un et de l’autre sans aucun désavantage” (3).  C’est la fleur qui va créer entre des groupes interdépendants d’abeilles une communauté de communication, de rapports et d’interaction.

 » “Les bases de données sont les neurones de l’intelligence collective en réseau, et sont les traces de la pollinisation, et ce qui est important, ce n’est pas la trace, mais l’opérationde pollinisation, et donc la mise en relation  » (4).

Un bon internaute est comme une abeille; il ne prend que ce qui est bon pour ne communiquer que ce qui est bon.

Références :

1- http://benhur.teluq.uquebec.ca/SPIP/inf6107/spip.php?article=31&rubrique=10

2- http://coachingentreprise.wordpress.com/2011/04/29/intellligence-collective-les-differentes-approches-de-lintelligence-collective/

3- http://theses.ulb.ac.be/ETD-db/collection/available/ULBetd-01222007-192655/unrestricted/These-Bdubreuil.pdf

4- http://coachingentreprise.wordpress.com/2011/07/10/intelligence-collective-si-les-internautes-sont-des-abeilles-a-qui-appartiennent-les-ruches/