Dans « « une interview de Pekka Himanen par Florent Latrive. À la question : quel est votre hacker préféré ? Voici ce que le philosophe finlandais avait alors répondu : « Socrate. Toute son attitude, cette relation passionnée et modeste au savoir, son ouverture d’esprit, sa quête de directions intellectuelles non prévues: l’attitude des Grecs anciens est très similaire à celle des hackers d’aujourd’hui. Platon, son disciple, a fondé la première académie du monde occidental, et c’est le modèle de la recherche scientifique aujourd’hui. C’est aussi celui des hackers passionnés d’ordinateurs… »” (1). « Dans la population en général, il est surtout utilisé pour désigner ceux qui prennent le contrôle de systèmes informatiques pour des buts néfastes, voire criminels. Selon ceux qui se considèrent eux-mêmes comme des « hackers », le terme approprié pour ce genre d’individu aux buts néfastes devrait en fait être cracker » (module7 du cours ). « Les crackers sont des gens «qui prennent leur pied en s’introduisant dans les ordinateurs et en piratant le reseau telephonique » la ou le hacker est une personne appartenant a « une communaute – une culture partagee – de programmeurs chevronnes et de sorciers des reseaux » » (2).
Selon Pekka Himanen, « l’éthique hacker » s’oppose au modèle de production de Max Weber (L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme qui sont à l’origine du capitalisme). « Trois pôles caractérisent cette éthique : l’éthique du travail, l’éthique de l’argent, et la néthique ou éthique du réseau autrement appelée Netiquette » (3). C’est une « morale sociale » et un « savoir-vivre » en réseau. L’éthique hacker n’est pas seulement un combat idéologique anti-capitaliste, mais aussi une décision politique. C’est la beauté d’un art libre. La figure 1 présente les dimensions de l’éthique hacker. Elle est illustrée par des exemples dans le document : l’Éthique Hacker et Management de Laurent Simon (4).
Références (pages visitées le 03/juillet/2011) :
2-http://www.erudit.org/revue/nps/2008/v21/n1/019358ar.pdf
3 – S. HAMBRIDGE, « Les règles de la Netiquette », RFC 1855, octobre 1995, trad. Jean-Pierre Kuypers, http://www.sri.ucl.ac.be/rfc1855.fr.html.
4 – http://www.hec.ca/recherche_publications/direction_recherche/cahiers_recherche/2005/0519.pdf
5 – http://antoinemoreau.org/fichiers/These_copyleft_Antoine_Moreau.pdf